« La forme la plus profonde de désespoir est de choisir d’être un autre que soi-même. » – Soren Kierkegaard
Beaucoup de gens craignent que le chemin qu’ils ont choisi dans la vie ne soit pas le bon. Nous sommes tentés de penser que le sens de la vie est de prospérer dans la société, de construire une carrière, d’accumuler de l’argent, de rivaliser et de gagner, d’obtenir le pouvoir.
Même si nous pouvons admettre que nous ne sommes pas contents des pièges du succès, trop souvent nous nous accrochons à nos illusions parce qu’elles sont tout ce que nous connaissons.
Peut-être le sens de notre vie est simplement de vivre authentiquement et de découvrir qui nous sommes vraiment.
La plupart des gens ne comprendront jamais ce point de vue.
Voici pourquoi.
Nous sommes orientés vers le monde extérieur et non vers notre monde intérieur.
Nous sommes conditionnés dès le plus jeune âge à prendre les autres pour guides. Les normes sociales forment une partie importante de l’enfance – nous comprenons comment agir par rapport à tout le monde, mais le problème commence lorsque nous étendons ce processus pour inclure quelque chose d’aussi personnel que le but de notre vie.
Certaines personnes gagnent notre confiance et peuvent nous aider à identifier ce but. Si cela vous est arrivé, vous avez une chance énorme.
Cependant, la plupart des gens, même si bien intentionnés, préfèrent nous enfoncer dans certains cadres qui ont plus de sens à leurs yeux. Pour gagner leur approbation, nous acceptons volontairement de glisser dans ces cadres. Pour conserver l’agrément, nous apprenons chroniquement à nier qui nous sommes vraiment.
Et trop souvent, nous vivons selon le scenario de la vie de quelqu’un d’autre.
Nous cherchons une carrière avant de comprendre notre vocation.
Notre société a réduit le succès à une liste de cases à cocher: obtenir un diplôme, trouver un partenaire dans la vie, avoir des enfants, s’installer dans un cheminement de carrière bien défini et s’y accrocher jusqu’à la retraite.
Ce chemin bien tracé met les gens dans une situation de conformité et non pas sur le chemin de leur vocation.
Nous sommes tellement occupés à éviter les craintes auto-induites de ne pas être assez… intelligent(e), créatif(ve), joli(e) – que nous nous arrêtons rarement pour nous demander: « Suis-je heureux(se) et épanoui(e) ? Et si non, comment puis-je changer les choses? »
Découvrir le sens de notre vie devient possible lorsque nous écoutons la voix intérieure qui nous appelle. Nous devrions laisser notre vie nous parler et ne pas lui dire ce que nous allons faire d’elle.
Cet appel est passionné et compulsif. Il commence comme une petite idée (« Je voudrais essayer cela »), puis se gonfle et se transforme en un ordre auquel vous obéissez tout simplement.
La vocation n’est pas un chemin facile, c’est pourquoi la plupart d’entre nous ne la trouvent jamais. Nous craignons la lutte, la sottise, le risque et l’inconnu.
Donc, nous choisissons une carrière car elle correspond aux cases qu’on nous avait dit de cocher.
Nous détestons le silence.
Nous vivons dans une société qui ne valorise pas le silence. Elle valorise l’action.
Mais vivre sans silence c’est dangereux. Sans lui, nous finissons par croire que notre ego, et tout ce qu’il veut, est notre but. Si vous vous engagez dans un tel scénario, vous savez qu’il ne finit pas bien.
Si nous vivons une vie dictée par l’ego, nous nous retrouverons avec un épuisement professionnel et une question brûlante – « J’ai une belle vie. Pourquoi n’éprouvé-je pas de bonheur et d’épanouissement ?
Le silence étouffe le bruit et ouvre l’espace à l’authenticité. Dans le silence, nous pouvons nous poser des questions sur la façon dont notre vie et notre travail se passent vraiment, et faire une pause pour entendre la réponse. Dans le silence, nous donnons à l’expérience acquise le temps de converger en quelques leçons.
Souvent cependant, avant qu’elles cristallisent, nous sommes distraits par d’autres pensées.
Nous n’aimons pas notre côté sombre.
Carl Jung l’appelait l’Ombre.
C’est le sous-sol de notre personnalité que nous préférons ne pas montrer aux autres. Il représente nos faiblesses, nos échecs et nos désirs égoïstes. La plupart d’entre nous s’enfuient avant que quiconque puisse apercevoir ce côté obscur.
Mais notre côté le plus sombre a beaucoup à nous apprendre sur le but de notre vie. Si la découverte de notre but est vraiment la découverte de soi, notre côté obscur nous montre où nous avons le plus besoin de progresser.
Plus important encore, il nous montre de qui nous avons le plus besoin d’apprendre. Et ce sont les gens que nous aimons le moins qui ont le plus à nous apprendre sur nous-même.
La plupart d’entre nous, cependant, tournent le dos à leur ombre. Plutôt que de la regarder dans les yeux, nous cherchons des relations confortables qui renforcent les images erronées de nous-même.
Nous dévaluons l’inconscient.
Dans son livre « L’animal social », David Brooks critique le préjudice de notre culture selon lequel « l’esprit conscient écrit l’autobiographie de notre espèce. »
En effet, notre culture éprouve un léger mépris de l’esprit inconscient et tout ce qu’il représente – des émotions, de l’intuition, des impulsions et de la sensibilité.
Pour trouver le sens de notre vie, nous devons nous sentir à l’aise avec la partie illogique de notre esprit. Nous devons nous habituer à ne pas avoir réponses à tout. Nous devons tolérer l’ambiguïté et nous réconcilier avec nos luttes internes. Nous devons nous permettre de ressentir, de ressentir profondément. Jamais nous ne trouverons une vie pleine de sens seulement par la pensée.
Cependant, ceci est une tâche difficile pour la plupart des gens. Une tâche qu’ils nient, dont ils se moquent, qu’ils ridiculisent ou ignorent carrément.
Et c’est la raison pour laquelle la plupart d’entre nous vivrons notre vie sans jamais réaliser son véritable sens.
Source Inc.com
Avez-vous trouvé votre vocation ? Est-il facile de la suivre ?
Quel est le sens de la vie selon vous ?
Pour moi, le sens de ma vie est de développer mes talents, de suivre mes passions et d’aider les autres. C’est ma manière de me rendre utile.
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Bonne journée!